La limite supérieure des forêts
Au-dessus de 2200m, la forêt disparaît, en raison de la péjoration des facteurs climatiques et édaphiques.
Une courte saison végétative
Elle diminue la photosynthèse ce qui ralentit la fabrication d’un tronc et des branches ; les arbres raptissent puis disparaissent.
Les basses températures hivernales
Elles tuent les arbres mal endurcis. Le refroidissement du sol arrête l’absorption radiculaire alors que les parties aériennes transpirent pendant les heures ensoleillées, d’où des risques de déshydratation.
Le vent
En été, il dessèche les rameaux ; en hiver, il projette des cristaux de glace qui blessent les branches non protégées.
Le poids de la neige
Il écrase les arbres.
Des sols superficiels et pauvres
Le rayonement UV
Associé à la réverbération solaire, il altère les aiguilles des résineux. La disparition de la forêt s’effectue au niveau d’une « zone de combat » où les arbres deviennent, progressivement, bas et déformés.
Limite actuelle et limite potentielle
La limite potentielle
Elle serait atteinte sur des pentes protégées contre les cataclysmes naturels (avalanches) et les pressions humaines. Seules les contraintes climatiques interviennent. On ne l’observe que dans certains sites. Photo S I07.
La limite actuelle
C’est celle observée dans le paysage, presque toujours inférieure à la limite potentielle, en raison des traumatismes cités antérieurement . Photos S 108, S 109.
La forêt est remplacée par des pelouses ou des landes qui parfois peuvent être parfois reboisées. Ces pelouses de substitution offrent des affinités avec les pelouses alpines.